Semaine 20 - Home sweet home / Bilan du roadtrip


Bonjour à tous !

Ça y est, nous sommes rentrés à la maison ! Nous ne vous cachons pas que nous avions hâte de retrouver un toit après le choc climatique et thermique que nous avons vécu en quittant la Grèce.

Pour ce dernier article concernant notre roadtrip en camion aménagé de la France à la Grèce, nous ferons un petit point budget.

Avant ça, quelques photos des petits compagnons à quatre pattes que nous avons rencontrés au cours de notre route.







Ce voyage a été merveilleux, nous sommes très heureux d'avoir mené ce projet et nous en garderons de très bons souvenirs.

Nous posterons fort probablement d'autres articles plus tard, lors de prochain voyage. Du coup si vous souhaitez continuer à nous suivre, je vous invite à vous inscrire à la newsletter de notre blog, il suffit d'inscrire son mail dans la section "Follow by email" située sur le bandeau à droite de cette page (remontez un peu plus haut dans la page). Ensuite, il faudra cliquer sur un lien que vous recevrez par mail (allez voir dans vos courriers indésirables) pour activer la newsletter.

A très bientôt ! :)

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Bilan du roadtrip :
-- Durée totale du roadtrip : 4 mois et 16 jours

-- Distance parcourue : 9 357 km (itinéraire)

-- 7 pays traversés >> France, Italie, Slovénie, Croatie, Monténégro, Albanie et Grèce (+ passage express en Autriche et Bosnie Herzégovine)
Temps passé par pays :
>> France : 6 semaines et 4 jours (aller) + 3 jours (retour)
>> Italie : 2 semaines et 1 jour (aller) + 6 jours (retour)
>> Slovénie : 1 jour
>> Croatie : 3 semaines et 3 jours
>> Monténégro : 1 semaine
>> Albanie : 5 jours
>> Grèce : 4 semaines et 3 jours

-- Hébergements :
>> Nombre de nuits à l'hôtel : 12 nuits
>> Nombre de nuits en camping : 13 nuits

-- Budget :
>> Moyenne des dépenses mensuelles : 1 081€
>> Moyenne des dépenses hebdomadaires : 243€
>> Moyenne des dépenses de nourriture / jour (sans les restaurants et fast-food) : 8,3€
>> Moyenne des dépenses de nourriture / jour (avec les restaurants et fast-food) : 15,7€
>> Prix moyen des hôtels / nuit : 36€
>> Prix moyen des campings / nuit : 16€

-- Nombre de livres lus par Spoon Guy : 25 (environ 190 heures)

Semaine 19 - Go-fast en Italie


Cette semaine, nous avons officiellement initié le retour à la maison. Nous avons quitté le Péloponnèse (Sud de la Grèce) en passant par le pont Rion-Antirion. 




Nous avons encore eu l'occasion de nous baigner et comme à chaque fois, nous nous disions que c'était peut-être la dernière trempette de l'année. 
Le jour spécial de dernière baignade s'est produit malheureusement le 11 novembre ! Je m'avance un peu, mais cela serait étonnant de trouver d'autres occasions comme celle-ci d'ici le retour à la maison. 

Ensuite, nous avons acheté à la dernière minute des tickets pour prendre le ferry en direction de l'Italie : Igoumenitsa -- Brindisi. 
Cette expérience a pris pas mal de temps, mais moins que si nous avions fait la route par les terres. 
La traversée, que nous avons faite de nuit, a duré 7h mais il faut compter environ 2h en plus pour embarquer et environ 2h pour débarquer, donc en tout un peu plus de 10h.

Lorsque nous nous sommes présentés à la porte d'embarquement du port, des contrôles de sécurité ont été menés. Bien évidemment, nous avons eu droit à une visite dans notre habitacle, avec en parallèle la question inévitable quand on a un camion tel que le nôtre (camion de hippie) : 
"Do you have drugs ? (Avez-vous de la drogue ?) 
_ No. 
_ Are you sure you don't have any drug ? (Vous êtes sûrs que vous n'avez pas de drogue ?) 
*Regard insistant qui montre de la compassion et qui appelle à la coopération*
_ No." 

Après l'inspection du coin de vie intérieur, le monsieur nous a demandé d'ouvrir les portières arrière de notre camion ; à ce moment, un vent de panique s'est abattu sur nous. Non, ne vous inquiétez pas, ce n'est pas un endroit où l'on cachait de la drogue, mais c'est L'ENDROIT INTERDIT OÙ PERSONNE NE PEUT ALLER

La suite de cette histoire sera poursuivie après ce bref récit : 
Il était une fois, par une belle journée ensoleillée en un magnifique mois de mars durant l'année 2019, un jeune homme se réveilla, pour une fois de bonne humeur. Cela n'était pas arrivé depuis les années 90, lorsqu'il avait mangé pour la première fois de sa vie. 
Le jeune homme aimait par-dessus tout le café, jouer à l'ordinateur et embêter sa petite copine. 
Il eut soudain une idée qui allait changer sa destinée. Il proposa à sa petite copine de faire un roadtrip en camion aménagé car c'était un de ses rêves les plus fous. En bonne petite copine pleine de gentillesse, elle accepta : "Oui Monseigneur." 
À ceci, il ajouta : "Oh j'ai une trop bonne idée ! On va prendre nos vélos comme ça on pourra garer le camion et se balader en vélo !". 
C'est ainsi que débuta une belle aventure, malheureusement entachée d'un élément : LES VÉLOS
Chaque dos d'âne, chaque dénivelé, chaque démontage et remontage n'était que souffrance pour les deux voyageurs qui passaient leur vie à refixer les vélos et le porte-vélos et les réparer. Ils prirent alors la dure décision de ne plus jamais toucher aux vélos et de condamner les portières arrières du véhicule qui seraient inaccessibles à tout jamais. 
Ensuite, ils vécurent à peu près heureux entre leurs nombreuses disputes et eurent plein de petits chiens tous plus mignons les uns que les autres. FIN

Je ne dévoilerai pas l'identité des protagonistes, mais cette histoire n'est pas une légende, vous comprenez donc l'angoisse que nous avons vécue lorsque le monsieur nous a demandé d'ouvrir les portières arrière. Nous nous imaginions déjà sortir la caisse à outils et mettre les mains dans le cambouis pour passer 45 minutes à tout démonter (dont le porte-vélo), dans l'objectif d'ouvrir pour à peine une minute les portes et enfin passer 1h30 à tout remonter. 
Heureusement, le monsieur a abandonné son idée et nous a laissé filer, sans savoir si nous transportions des substances illicites. 

Poursuivons le récit de notre aventure en parlant de notre arrivée dans le bateau. Le camion a été stationné sur la plate-forme qui sert de toit au bateau, nous avons donc fortement espéré ne pas le perdre en route à cause des secousses ou en chavirant… Cela aurait été quelque peu désappointant. 

En entrant à l'intérieur du ferry, nous avons eu d'autres surprises. Bien évidemment, comme beaucoup d'autres personnes, nous avons payé nos tickets le moins cher possible donc nous n'avions pas de places attribuées pendant le voyage.
Du coup, quand on arrive à bord c'est la chasse pour trouver des sièges pour pouvoir dormir allongé, car les gens se ruent pour réserver les banquettes les plus confortables.
Certaines personnes avaient l'air particulièrement habituées et sortaient leur matelas gonflable pour dormir sur le sol, notamment à des endroits où un panneau indiquait "no camping"... 

Le voyage s'est malgré tout très bien passé et nous avons même réussi à dormir un peu alors que nous étions installés dans la salle de cinéma du bateau (on n'a pas trouvé mieux…), où différents films ont tourné toute la nuit. Eh bien merci les bouchons d'oreilles ! 
C'est avec la douce musique du dessin animé "les Schtroumpfs" que je me suis réveillée, fraîche comme la rosée du matin (non c'est pas vrai… j'avais plutôt une tête de zombie, et pour reprendre une expression de mes parents, on aurait dit que je m'étais "coiffée avec un pétard"). 
Spoon Guy, que l'on appelle aussi "le lecteur à toute épreuve, ou presque", a pu continuer à dévorer un de ses nombreux livres, jusqu'à ce que la nausée s'en prenne à lui, quelques minutes après le départ. 

À l'arrivée près des côtes italiennes, nous avons réactivé nos téléphones. 
J'ai reçu un SMS de mon opérateur me souhaitant la bienvenue en Italie et me présentant les tarifs applicables. Quelques minutes plus tard, j'ai reçu un autre SMS m'expliquant que j'étais dans une zone couverte par "un réseau satellitaire" avec des tarifs exorbitants, notamment pour l'internet mobile. Nous avons immédiatement coupé nos téléphones et avons espéré ne pas avoir de hors forfait (qui aurait pu rapidement s'élever à plusieurs centaines d'euros au vu des tarifs). 
Heureusement encore une histoire qui s'est bien terminée. 

Le retour sur les terres italiennes nous a rappelé un lointain souvenir lorsque nous avions traversé l'Italie quelques mois auparavant. Encore une fois, le pays nous a accueillis sous une pluie battante et un vent tumultueux. Welcome back !

Après plusieurs mois dans des pays où le Mc Do n'est qu'une légende, Spoon Guy s'est précipité pour retrouver l'amour de sa vie, le "menu maxi best-of", pour ma plus grande joie (#ironie). 

Nous avons ensuite pris la route pour nous diriger vers le nord de l'Italie. La pluie étant omniprésente en cette période, nous avons décliné la visite de la région des Pouilles (un "must-see" en Italie apparemment) et du Sud de manière générale et les gardons pour une future occasion. 

Depuis notre arrivée, nous découvrons le passage de l'automne que nous n'avons quasiment pas observé en Grèce. 

Par ailleurs, nous avons retrouvé le même fuseau horaire que la France, du coup maintenant au lieu de se coucher à 20h car le soleil est couché depuis un peu plus de 2h, on se couche à 19h… Au moins on se lève tôt ! 

Pour terminer, je voulais revenir sur le fait que nous avons énormément apprécié de visiter la Grèce. Nous avons été chanceux d'avoir du beau temps aussi longtemps, mais en réalité nous nous demandons si le pays connaît la pluie comme on peut la connaître chez nous. 

Rapidement, ce que nous avons aimé en Grèce :
>> Les champs d'oliviers à perte de vue
>> La musique, joyeuse et entraînante 
>> La gentillesse des personnes que nous avons rencontrées
>> La proximité avec la mer, les eaux cristallines et les belles plages
>> La nourriture et notamment les "Gyros Pitas" au porc
>> Les temples de la Grèce antique (plutôt ceux qui ne sont pas trop en ruines hein !)
>> Le coût de la vie moins cher 
>> L'histoire du pays, riche et intéressante. Pas seulement l'empire grec en lien avec les perses et romains, mais également l'empire byzantin et encore plus tard les guerres contre les ottomans.


Sur ce, à la semaine prochaine, peut-être la dernière avant l'arrivée qui sait ?

Semaine 18 - Quand vient la fin de l'automne, sur la plage


En cette fin de 18ème semaine, nous sentons que la fin approche. La maison nous appelle vraiment à présent. Il faut juste faire toute la route pour rentrer, soit environ 3000 km, plus 10h de ferry pour atteindre le sud de l'Italie. 
Malheureusement la fin qui a sonné en premier, c'est celle de la petite compagnonne de longue date de Spoon Girl et sa famille, pour ceux qui la connaissent : Doudy. Triste nouvelle peu de temps avant le retour à la maison.

La semaine a quand même eu un goût plus joyeux car Spoon Guy a fêté ses 29 ans le 7 novembre ! Et pour l'occasion, nous n'avons pas pu nous empêcher de loger tranquillement dans un hôtel (un des seuls qui est encore ouvert à cette période de l'année), qui nous a énormément plu ! 


Pour changer de notre routine de roadtrip, nous avons également vu de beaux endroits et nous nous sommes baignés à quelques endroits paisibles :





Pour terminer, nous avons eu le privilège de rencontrer la petite sœur de notre chère dame de fer Parisienne :

Nous profitons à présent des derniers moments de chaleur et de soleil avant de remonter au Nord de la Grèce afin de prendre un ferry pour l'Italie. Nous nous préparons également psychologiquement aux baisses de température que nous allons subir petit à petit sur la route du retour. 

À la semaine prochaine ! 

Semaine 17 (2/2) - La région du Magne


Aujourd’hui, passons à la 2ème partie de notre 17ème semaine qui est riche en découvertes, plus proches de la nature cette fois-ci (là c’est notre côté « hippie » qui ressort), mais avec beaucoup de routes parcourues encore une fois (là c’est notre côté « pollueur Occidental » qui ressort). 
Ce n’est pas dans nos habitudes de rouler énormément en peu de temps puisque nous sommes devenus des adeptes de la tendance du « slow travelling » (voyager lentement). Vous l’avez compris, nous sommes friands des nouvelles modes qui naissent dans notre société.
Bon la vérité c’est que la météo annoncée prévoyait du mauvais temps quelques jours plus tard donc nous avons voulu profiter au maximum.

Revenons à nos moutons si vous le voulez bien. Nous allons vous conter notre aventure dans la région du Magne ! C’est une péninsule au sud de la péninsule du Péloponnèse. Beaucoup de péninsules oui.
Nous sommes arrivés dans la région par la ville de Valtaki qui est située en bord de mer, à l’Est. Sur la plage, il y a l’épave d’un bateau qui s’est échoué, le « Dimitrios ». À propos de la raison de l’abandon de ce navire, il y a deux versions :
- L’une apparemment officielle : Le capitaine, contraint de se faire soigner d’une maladie, aurait abandonné le navire à cause de ses dettes.
- L’autre version affirme que le bateau était en réalité un navire utilisé pour la contrebande de cigarettes. Pour ne pas se faire prendre, l’équipage aurait sorti le bateau du port en y mettant le feu, avant qu’il n’échoue sur la plage.
(Source : Linternaute.com)


Ensuite, j’ai tendu une embuscade à Spoon Guy, que l’on appelle également Monsieur « J’aime pas faire trop de route, je veux être posey, manger et lire mes bouquins, et puis je veux jouer à l’ordinateur aussi donc on va prendre un hôtel et y vivre pendant 6 mois parce que sinon c’est trop court, et puis aussi je veux gagner de l’argent mais je veux pas travailler, c’est pas compliqué non ? ».
 « - Non Monseigneur, tout ce que vous désirez… ».

Bref, sur ces entrefaites, revenons à l’embuscade. La région de Magne regorge de nombreuses belles plages, toutes plus séduisantes les unes que les autres. Je n’ai pas pu choisir celle que j’aimais le plus donc j’ai secrètement organisé notre chemin de manière à passer à côté de toutes ces belles zones de baignade. Au bout de la troisième, Spoon Guy a fini par se rendre compte que nous allions de plage en plage donc par la suite j’ai été contrainte de choisir minutieusement les arrêts qui me plaisaient le plus. Et dans le Magne, il y a beaucoup de belles choses à voir.






Je n'ai jamais vu de cactus aussi gros ! 

Nous avons passé une nuit à côté de la ville de Vathia, qui rassemble des petites maisons-forteresses qui sont aujourd’hui inhabitées. D’ailleurs, on trouve ce type de maisons-forteresses un peu partout dans la région.


Les Spooners, que l'on appelle également "les loubards" n'hésitent pas à se garer de manière non-chalante sur un terrain de basket. Bon en vrai personne ne vit sans la ville, il est donc désaffecté et c'est parfait pour garer le camion à plat. 

Au final nous avons traversé ce coin de Grèce en deux jours, sans forcément trop se presser. Le Magne reste donc rapide à parcourir. Ce que l’on peut dire sur cette région, c’est qu’elle est pour le moment très peu touristique, d’ailleurs la route principale qui permet de faire le tour de la péninsule est relativement dégradée et étroite à certains endroits. Il y a également très peu de supérettes et d’hôtels.

En tout cas, nous ne regrettons pas le déplacement jusque là et nous en avons pris plein les yeux. C’est au détour d’une conversation avec un Greco-français que nous avions eu connaissance de l’existence de cet endroit de Grèce.

Par la suite, nous nous sommes rendus à un appart-hôtel où nous avions réservé deux nuits en vue du mauvais temps à venir pour une durée indéterminée. Eh bien vous savez quoi ? Finalement nous n’avons eu qu’une demi-journée de pluie et nous croisons les doigts pour que cela continue ! On n'est pas peu fiers de se baigner encore à la veille de Novembre !


À la semaine prochaine !


Semaine 17 (1/2) - Grèce mythique


Beaucoup de route et beaucoup de visites cette semaine ! On a plein de choses à vous raconter donc nous scinderons l’article en deux parties. Allons-y pour la 1ère partie !

À l’approche de 4 mois de roadtrip, nous avons commencé notre 17ème semaine avec une nouvelle visite, toujours dans le sud du pays dans la péninsule du Péloponnèse.
C’est le site archéologique d’Epidaure que nous avons découvert, un vestige dont le principal intérêt (à nos yeux du moins) est le théâtre. C’est une espèce de grande semi-arène qui peut accueillir jusqu’à 14 000 spectateurs (pour donner un ordre d’idée aux Landais qui nous suivent, les arènes d’Aire-sur-l’Adour ont une capacité de 4500 places). Je parle au présent, car ce théâtre produit encore des représentations à l’heure actuelle, l’été notamment. Certains spectacles sont même en français ! En effet, des acteurs de la Comédie Française viennent parfois s’y produire. On aurait voulu assister à une représentation, mais le voyage hors-saison c’est aussi parfois passer à côté de certaines opportunités !


Le 28 octobre était la fête nationale en Grèce. En ce jour spécial, nous nous sommes organisé un marathon aux petits oignons pour profiter au maximum et visiter deux sites qui sont normalement payants :
- La forteresse de Palamidi : Pas grand-chose à dire sur ce site qui n’a pas tellement retenu notre attention, mis à part ses prisons d'époque… Ils ne rigolaient pas avec ça et le terme cachot prend tout son sens durant la visite, le mot "trou" peut aussi bien faire l'affaire d'ailleurs…
Encore une fois, c'est un endroit duquel on a un point de vue magnifique.
- Le site archéologique de la ville de Mistra, composé de monastères, d’une église orthodoxe, d’un palace et d’un château en ruines. Encore une fois, une balade agréable mais pas assez bien expliquée à notre goût pour qu'on s'y intéresse vraiment. On a été contents de ne pas payer l’entrée. 






Ensuite, dans la même journée, nous avons pris la direction de Sparte, fameuse ville qui regorge d’histoire de par son peuple notamment (je vous renvoie à l’article précédent de notre blog si cela vous intéresse). Nous souhaitions profiter encore une fois de cette journée de fête nationale pour visiter l’ancienne ville, qui est un site à part, dont l’entrée est payante. Malheureusement cet endroit historique ferme à 16h donc nous sommes arrivés trop tard. Du coup, nous avons continué notre route vers le sud car la ville de Sparte actuelle semblait être une ville comme une autre. Bien évidemment, on y trouve une statue du roi Léonidas. Encore une fois, je vous renvoie à l’article précédent de notre blog si vous ne savez pas de qui je parle.



Pour terminer cette partie de l'article, voici la photo d'un beau lever de soleil sur la plage, parce que Spoon Guy était vraiment fier de son cliché (moi je dormais à ce moment là...).

À très vite pour la suite ! 


Semaine 16 - Grèce antique


Ah la Grèce, un pays culturellement riche ! Chaque jour nous sommes toujours plus surpris de nos découvertes. Nous n’avions pas de plans précis pour faire le tour du pays (comme d’habitude finalement). Ainsi, nous avons décidé sur le tas de faire une boucle vers le sud en passant par la péninsule du Péloponnèse (pour plus de clarté, je vous invite à aller voir dans la section Où sommes nous ? du blog).

Nous avons d’abord trouvé un magnifique endroit paisible au bord de la mer où nous sommes restés plusieurs nuits.


Eh oui, l’avantage en Grèce, c’est que la mer n’est jamais très loin et faut avouer qu'on aime beaucoup ça !

En reprenant la route, nous avons découvert de nombreux champs de culture de coton, qui laissent de petits amas blancs sur le bord des voies, ce qui fait penser à des fragments de neige. C’est plutôt surprenant à voir !

Par la suite, Spoon Guy a voulu que l’on s'arrête au niveau de la statue de la bataille des Thermopyles, célèbre guerre qui a opposé les Grecs aux Perses en 480 avant J.C. 
Malgré une infériorité numérique importante pour les Grecs (7 000 Grecs contre 70 000 à 320 000 Perses, eh oui, personne ne semble bien sûr du nombre de soldats Perses !), ceux-ci parviennent à organiser leur défense grâce au sacrifice le troisième jour de bataille des 300 soldats spartiates commandés par le roi Léonidas Ier (représenté sur la statue) et les 700 soldats Thespies. De ce fait, les Grecs ont pu conserver leur indépendance malgré la prise d’Athènes en parallèle. Cette bataille a été représentée dans le fameux film 300.

Ensuite, nous nous sommes dirigés vers Delphes, ville dans laquelle se dresse le temple d’Apollon (dieu grec des arts, du chant, de la musique, de la beauté masculine, de la poésie et de la lumière), un vaste complexe archéologique situé à flanc de montagne qui contient les vestiges d’un sanctuaire, ainsi qu’un stade et un amphithéâtre (construits au IVème siècle avant J.C.). Le site présente également un musée archéologique qui abrite les découvertes des fouilles archéologiques.
Nous avons été impressionnés par la visite de ce site. Personnellement je ne suis généralement pas très enthousiaste pour visiter des ruines, car je trouve que c’est frustrant de ne pas pouvoir apprécier la beauté d’un endroit tel qu’il était à la base, sans avoir une très bonne imagination. Eh bien pour le coup, le musée du site d’Apollon permet de se faire une assez bonne idée de ce que l’on pouvait voir à l’époque.



Faisons un petit point sur la mythologie grecque. Spoon Guy, que l’on appelle également le Rat de Bibliothèque, m’a généreusement offert un livre sur le sujet, du coup j’en profite pour vous faire un petit topo.

Je vais vous parler de la création du monde selon les mythes grecs.
En une ère très reculée, vivait depuis toujours un dieu nommé Chaos. Las de sa solitude, il eut l'idée de créer le monde. Il donna naissance à Gaia, la déesse Terre, mère universelle, puis Tartare (la Nuit noire dans les sombres entrailles de la Terre) et enfin le Jour. Ensuite, Gaia engendra les dieux Amour, Montagnes, Mer et le plus fort, Ouranos le Ciel qui devint le dieu le plus important de l'univers. Le Ciel épousa la Terre et ensemble ils donnèrent le jour à de nombreuses divinités.
Un jour, Ouranos se mit très en colère contre ses enfants qui s'étaient mal conduits et décida de les punir en les précipitant dans le Tartare, où il n'y avait que noires et épaisses ténèbres sans fin. L'un des enfants, Cronos, avec l'aide de sa mère Gaia, put sortir des ténèbres. Il mourrait d'envie de devenir le maître de l'univers.
Ainsi, il frappa traîtreusement son père Ouranos pendant son sommeil et le rendit incapable de gouverner. Cronos régna sur le trône de son père et créa un monde envahi par la peur, la malhonnêteté, la haine, l'angoisse, la vengeance et les guerres.
Cronos craignait que ses propres enfants se soulèvent contre lui. Il donna alors l'ordre à sa femme Rhéa de lui apporter chaque nouveau-né qu'elle mettrait au monde afin de l'avaler sur-le-champ. C'est ainsi qu'il engloutit cinq enfants : Héra, Déméter, Hestia, Hadès et Poséidon.
Alors qu'elle attendait un nouvel enfant, Rhéa, prise de désespoir, décida de le sauver. En cachette, elle donna naissance à l'enfant en Crète et donna à Cronos, à la place du bébé, une pierre emmaillotée pour la camoufler. Cronos ne s'aperçut de rien et avala la pierre. L'enfant qui venait d'être sauvé n'était autre sur Zeus, le futur maître de l'Olympe.
Zeus grandit en Crète et fut protégé par toutes divinités. En grandissant, Zeus apprit qu'au royaume de son père régnaient injustice et immoralité et décida de chasser Cronos du trône des dieux.
En arrivant face à Cronos, sans dévoiler son identité, il présenta une coupe de vin soit-disant exquis. Le breuvage était en fait une décoction afin qu'il dégurgite les enfants qu'il avait avalés. Une gorgée suffit et les cinq enfants (plus la pierre) fut rendus à la lumière du jour. Quand il comprit qu'il avait été dupé, il était déjà trop tard.
C'est ainsi que se prépara une grande guerre, la bataille des Titans qui dura dix longues années, qui dévasta la terre entière. S'il vous arrive de voir des montagnes coupées en deux ou d'autres qui semblent s'être effondrées dans la mer, souvenez-vous de cette guerre...
Après la victoire de Zeus et ses alliés, les dieux Olympiens purent régner en toute sérénité sur l'univers. Zeus était le plus fort, le grand maître de l'univers. Il avait pour femme Héra. Tiens c'est marrant, elle a le même nom que sa sœur...
(Source : Livre Les Dieux de l'Olympe, Frères Stéphanidès, édition 2019)


Revenons à notre itinéraire de roadtrip. Nous avons continué notre route en traversant le canal de Corinthe, une voie d’eau artificielle creusée par l’homme, qui permet aux bateaux d’éviter un détour de 400 km autour de la péninsule du Péloponnèse.

Pour finir le bilan de notre 16ème semaine, nous nous sommes dirigés vers la ville de Tolo pour faire un stop dans un hôtel. Sur la route pour nous y rendre, nous sommes tombés par hasard sur une immense citadelle bâtie en haut de la montagne: La forteresse d’Acrocorinthe. Nous avons pu constater sur place qu’elle possède une situation géographique très favorable. Elle a été occupée par différents occupants au cours de l’histoire : Corinthiens, Romains, Byzantins, Francs, Vénitiens et Ottomans. Rien que ça oui ! Nous avons énormément apprécié cette visite.




Avant de terminer cet article, j’aimerais revenir un peu à notre vie quotidienne en Grèce. Nous apprécions énormément le pays, il y a cependant quelques précautions à prendre ici. Par exemple, ici il ne faut surtout pas jeter le papier toilette dans les WC, mais dans les poubelles à côté. En effet, les systèmes d’évacuation des eaux ne sont pas aussi performants que chez nous. En soi c’est un geste qui n’est pas difficile à mettre en oeuvre, mais le pouvoir des habitudes est tellement fort que le réflexe est dur à adopter au début. Ce moment où la main jette machinalement le papier dans les toilettes, c’est généralement également le moment où le cerveau réalise son erreur… mais c’est trop tard !
“Bah alors Chérie, pourquoi tu fais cette tête en sortant des toilettes, t'es malade ?
- Non, j'ai encore fauté avec le PQ..."

Bon il y a un autre élément qui se révèle être fâcheux, mais il ne concerne que moi a priori. Il se trouve que depuis que nous sommes arrivés en Grèce, “c’est Tchernobyl dans mon bedou” comme dirait Spoon Guy. Oui, bienvenue dans la minute glamour du blog ! Au début, la team Spoon, en bon couple soudé, présentait les mêmes symptômes incommodants, mais finalement le métabolisme de Spoon Guy a dû se fortifier entre-temps. Nous avons pensé que le fait de consommer l’eau du robinet pourrait être la cause de ces maux déplaisants. Après moult recherches, nous n’avons pas eu échos sur la non-potabilité de l’eau du robinet mais dans le doute, je suis passé à l’achat de bouteilles en plastique et reste en attente d’une amélioration...

Un dernier élément embêtant en Grèce, c’est le fait que notre GPS (Google Maps) ne semble pas bien connaître les routes du pays et nous envoie souvent dans des situations pénibles. La photo ci-dessous représente bien ce que l’on peut vivre sur la route :

Voilà pour notre semaine n°16 en roadtrip, nous espérons que vous prenez toujours plaisir à nous suivre.

À la semaine prochaine !